Comme l’année dernière, l’ISSP vient encore de s’illustrer positivement sur le plan national en réussissant la prouesse de faire admettre huit (08) de ses étudiants au réseau des écoles de statistique africaines (RESA).

Dans le cadre du concours international du Centre d’Appui aux Ecoles de Statistique Africaines (CAPESA) basé à Paris en France, session 2025, huit (08) étudiants du Département de statistique de l’ISSP ont obtenu brillamment leur ticket d’admission.

Sur les 08 admis, six (06) sont de l’option Économie, 01 de l’option Mathématique et 01 de l’option Analyse statistique. L’ISSP a ainsi raflé la mise avec 06 admis sur les 13 au niveau national en option Économie.

En plus, pour la première fois, l’ISSP enregistre un autre étudiant ayant obtenu une bourse pour le master en Économie quantitative à l’Université Mohammed VI Polytechnique du Maroc, une autre université de renom.

 

Annoncée de longue date, l’école d’été en sciences sociales computationnelles a ouvert ses portes à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) le 25 juin et se poursuivra jusqu’au 9 juillet 2025, conformément à un programme ambitieux.

Cette initiative, portée par le Professeur Vissého Adjiwanou, professeur agrégé au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), s’inscrit dans un effort constant qu’il mène depuis 2019 pour diffuser ces formations de pointe en Afrique francophone. Cette année, il a conjugué son expertise à celle de son collègue, le Dr Yentéma Onadja, Chef de Département de statistique de l’ISSP, afin de toucher un public encore plus large et renforcer l’ancrage francophone de l’école.

L’ouverture officielle, présidée par le Professeur Nicolas Meda, directeur de l’ISSP, a été l’occasion de saluer le dynamisme des organisateurs et d’inviter les participants à devenir de véritables ambassadeurs de cette aventure scientifique.

Cette école s’inscrit dans le réseau mondial des Summer Institutes in Computational Social Science (SICSS), lancé en 2017 par Chris Bail (Duke University, USA) et Matthew Salganik (Princeton University, USA) pour accompagner les chercheurs et analystes dans la maîtrise des méthodes numériques qui transforment la recherche en sciences sociales.

Pendant deux semaines, l’ISSP accueille des participants venus du Burkina Faso, du Burundi, de la Côte d’Ivoire et du Togo. La diversité des profils – étudiants diplômés, doctorants, chercheurs postdoctoraux, enseignants-chercheurs, analystes de données – enrichit les échanges autour de thématiques d’actualité : inférence causale à partir de données observationnelles, analyse quantitative de texte, analyse de réseaux, expérimentations par sondage, intelligence artificielle et apprentissage automatique.

En acceptant d’accueillir cette édition, l’ISSP confirme son rôle moteur dans le développement de nouvelles compétences et le lancement de projets de recherche ambitieux. Ces travaux visent notamment à mobiliser les big data pour mieux comprendre les enjeux contemporains qui touchent les sociétés africaines.

La méthodologie est à la fois exigeante et stimulante : cours magistraux, ateliers pratiques, conférences, projets collectifs et travaux en groupe. Les participants renforcent concrètement leurs compétences en programmation (R, Python), en collecte de données numériques (web scraping, API), en analyse de réseaux et en machine learning. Ces apprentissages déboucheront sur des recherches collaboratives qui se poursuivront après la clôture de l’école, sous la supervision attentive des organisateurs.

La première édition bénéficie aussi de l’engagement précieux de plusieurs conférenciers et conférencières locaux qu’internationaux (Dre Madeleine Wayack-Pambè, Directrice adjointe de l’ISSP, Rodrigue Maré de l’INSD, Yacine Boujija de lINRS-Canada, Robert Djogbenou du MIFI- Canada et de Mamadou Yauck de l’UQAM), ainsi que de plusieurs assistants dont Aoudou Mounchingam Njingouo (UQAM) et de trois étudiants de première année du Département de statistique de l’ISSP – Alphonse Kaboré, Nafissatou Diallo et Bienvenu Yo – qui contribuent activement à la réussite des activités.

La dynamique est déjà lancée : la deuxième édition se tiendra de nouveau à l’ISSP, du 24 juin au 8 juillet 2026, pour prolonger cette aventure scientifique et renforcer encore la diffusion des sciences sociales computationnelles en Afrique francophone.

 

Il n’est jamais tard de célébrer une journée aussi importante que celle du 8-Mars. Cette réalité, les femmes de l’ISSP l’ont comprise. C’est pourquoi quelques mois après la célébration officielle de cette fête par notre pays, elles ont décidé d’apporter leur empreinte à la manifestation en dehors de leur cadre de travail.

Samedi 11 avril 2025 en effet, elles ont sonné le regroupement à Koubri, commune rurale de Ouagadougou, à une dizaine de kilomètres de la capitale.

Cette rencontre avait pour but de permettre aux femmes de se retrouver entre elles et de passer des moments de convivialité loin de leurs activités professionnelles.

Ce fut une belle occasion de retrouvailles en honneur à la femme, pour renforcer leurs liens car en plus de la bonne ambiance qui régnait, les femmes ont échangé entre elles, et ont appris davantage l’une sur l’autre. Entre pas de danses, repas et débats, elles ont su meubler cette journée de samedi au bord de la piscine d’un des espaces récréatifs de Koubri.

Au regard de la place qu’elles occupent au sein de l’ISSP, ces travailleuses infatigables ont été naturellement accompagnées et encouragées dans leur initiative par la direction. Et c’est heureux que le secrétaire principal, M. Kassoum Bamba, a, au nom du directeur de l’ISSP, prononcé un discours d’honneur à la seconde moitié du ciel, rappelant ainsi l’importance de la femme dans la société et pour l’humanité toute entière.

C’est en toute convivialité que les femmes, accompagnées de quelques hommes de l’ISSP, se sont séparées autour de 17h, en reprenant le chemin de Ouagadougou.

 

Elle a affronté la vie les mains vides, mais avec une volonté de gagnante.

Partie en Côte d’Ivoire avec ses parents autour des années 1980, le rêve migratoire n’a pas pu être réalisé. Le séjour ivoirien sera interrompu pour retourner au bercail avec son mari afin de mieux gagner sa vie.

Très vite, elle apprend à faire de petits métiers : d’abord en ramassant du gravier qu’elle revend et en proposant ses services comme livreuse d’eau sur les chantiers de construction à Ouagadougou. Ensuite, en transformant les produits locaux, dont le beurre de karité en savon. Puis, elle entreprend la création d’une association (Association Bao Beog Neere) dont elle est la présidente. À partir de ce regroupement féminin, elle créée un collectif d’associations qu’elle pilote des années durant. Du milieu urbain, elle décide de s’installer en milieu rural avec et toujours au profit des femmes. On note au passage que grâce aux initiatives prises pour améliorer sa propre vie, elle a longtemps été sollicitée par des autorités locales et autres associations pour mettre en valeur ses compétences et renforcer les capacités de plusieurs groupes de femmes.

L’ensemble de ces activités lui a permis de se frayer un chemin dans son environnement pour être leader d’associations de femmes. Mieux, elle a initié plusieurs activités rémunératrices de revenus au profit des femmes pour les aider à s’autonomiser. Elle a aussi entrepris des campagnes de sensibilisation à l’endroit des hommes pour les convaincre d’accompagner leurs épouses dans leurs activités d’autonomisation économique.

La somme de son savoir-faire et de son savoir-être lui ont permis de construire sa vie ainsi que celles de ses consœurs à Ouagadougou et renforcer son expérience en matière d’autonomisation des femmes. Bien plus, elle a ainsi acquis une riche connaissance des rapports de genre en milieu rural mossi, dans les zones non-loties de Ouagadougou et dans le secteur informel de l’économie dans lequel elle exerce ses activités et dont elle est une actrice majeure au plan international.

C’est donc pour l’ensemble de ces connaissances, compétences et expériences, durement acquises durant une trentaine d’années, que Mme Pauline Birba a été reçue en salle à l’ISSP, le 04 avril 2025. Elle a ainsi pu discuter avec les étudiant·e·s de Master 1 en démographie de la répartition des rôles et tâches entre les femmes et les hommes dans les sociétés burkinabè, aussi bien dans l’accomplissement des tâches domestiques que dans la prise en charge financière des besoins des membres du ménage.

L’initiative est venue de leur enseignante Dr Madeleine Wayack-Pambè, par ailleurs directrice adjointe de l’ISSP, laquelle a voulu allier théorie et pratique dans le cadre de son cours « Genre et développement » qu’elle dispense à ces étudiant·e·s.

À bâton rompu donc, l’invitée du jour a livré à ses interlocuteurs des informations et secrets insoupçonnés sur la vie des femmes dans les milieux de vie qui sont les siens. Au grand bonheur des étudiant·e·s qui, au regard de la série des questions posées, semblent avoir tirer le meilleur parti de cette séance de partage d’expériences.

 

Le vendredi 11 avril 2025, Fiacre BAZIE, assistant de recherche pour le projet Performance Monitoring for Action (PMA-BF) à l’ISSP, a soutenu sa thèse en Démographie.

Le thème de sa thèse porte sur : “Santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes femmes au Burkina Faso : rôle de l’autonomie reproductive”. Les données exploitées par le candidat, dans le cadre de cette thèse, proviennent essentiellement de la plateforme PMA, une plateforme mise en œuvre par l’ISSP durant une dizaine d’années.

A l’issue de plusieurs heures de débats, le jury a jugé Fiacre Bazié digne du grade de docteur de l’Université Joseph Ki-Zerbo, avec la mention très honorable.

Toutes nos félicitations et pleins succès à l’impétrant !

 

Le Jury était composé des membres suivants :

  • Président : MEDA Nicolas, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO, Ouagadougou, Burkina Faso ;

Membres :

  • Directeur de thèse, SOURA Bassahi Abdramane, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO, Ouagadougou, Burkina Faso ;
  • Co-directeur de thèse, BATIONO Bouma Fernand, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO, Ouagadougou, Burkina Faso ;
  • BADO Romaric Aristide, Maître de recherche, IRSS/CNRST Ouagadougou, Burkina Faso ;
  • BOUBA DJOURDEBBE Franklin, Maître de Conférences, IFORD, Université de Yaoundé II, Cameroun ;
  • Examinatrice : ROSSIER Clémentine, Professeure Titulaire, Institut de Démographie et Socio-économie (IDESO), Université de Genève, Suisse.
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