L’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a organisé cet après-midi du vendredi 25 juillet 2025, une cérémonie de remise d’ordinateurs portables aux étudiants de la première année de Licence professionnelle en analyse statistique et ceux de la première année Ingénieur Statisticien option Économiste Math et Économie de l’année académique 2024-2025.

Ce don de matériel informatique entre dans le cadre de la parfaite collaboration entre l’ISSP et l’INSD à travers le projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHASAO), financé par la Banque Mondiale. Au total 43 ordinateurs portables ont été remis aux étudiants afin d’améliorer leurs conditions d’études et de meilleurs rendements académiques. Ce don vient une fois de plus consolider les liens déjà existants entre l’INSD et l’ISSP.

 La cérémonie de remise a été présidée par la directrice adjointe de l’ISSP, Dr Madeleine Wayack-Pambè qui a conseillé les récipiendaires  à une utilisation optimale de ces ordinateurs flambant neufs.

 

Le mercredi 23 juillet 2025, l’ISSP a procédé à l’organisation d’un atelier de restitution des résultats de l’étude « Analyse du paysage genre et Wash » au Burkina Faso réalisée dans le cadre du programme ASWA (Accelerating Sanitation and Water for All).

Le programme ASWA, lancé depuis 2014, s’inscrit dans le cadre du plan d’action pour l’égalité des sexes du Fonds des Nations unies pour l'Enfance (UNICEF). Pour la 3e phase du programme, l’UNICEF a commandité l’étude auprès de l’ISSP afin de mieux comprendre le contexte national et d’identifier les stratégies appropriées.

Cette étude fait l’état des lieux de la prise en compte du genre dans l’accès des services de l’eau, l’assainissement et l’hygiène au Burkina Faso.

Ainsi, les résultats du diagnostic ont révélé que des avancées significatives ont été enregistrées dans le pays. Cependant, des insuffisances et des lacunes ont été relevées, surtout en ce qui concerne l’accès des femmes et des filles aux services Wash et leur participation à la prise de décision, beaucoup de gaps restent à combler.

 

Annoncée de longue date, l’école d’été en sciences sociales computationnelles a ouvert ses portes à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) le 25 juin et se poursuivra jusqu’au 9 juillet 2025, conformément à un programme ambitieux.

Cette initiative, portée par le Professeur Vissého Adjiwanou, professeur agrégé au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), s’inscrit dans un effort constant qu’il mène depuis 2019 pour diffuser ces formations de pointe en Afrique francophone. Cette année, il a conjugué son expertise à celle de son collègue, le Dr Yentéma Onadja, Chef de Département de statistique de l’ISSP, afin de toucher un public encore plus large et renforcer l’ancrage francophone de l’école.

L’ouverture officielle, présidée par le Professeur Nicolas Meda, directeur de l’ISSP, a été l’occasion de saluer le dynamisme des organisateurs et d’inviter les participants à devenir de véritables ambassadeurs de cette aventure scientifique.

Cette école s’inscrit dans le réseau mondial des Summer Institutes in Computational Social Science (SICSS), lancé en 2017 par Chris Bail (Duke University, USA) et Matthew Salganik (Princeton University, USA) pour accompagner les chercheurs et analystes dans la maîtrise des méthodes numériques qui transforment la recherche en sciences sociales.

Pendant deux semaines, l’ISSP accueille des participants venus du Burkina Faso, du Burundi, de la Côte d’Ivoire et du Togo. La diversité des profils – étudiants diplômés, doctorants, chercheurs postdoctoraux, enseignants-chercheurs, analystes de données – enrichit les échanges autour de thématiques d’actualité : inférence causale à partir de données observationnelles, analyse quantitative de texte, analyse de réseaux, expérimentations par sondage, intelligence artificielle et apprentissage automatique.

En acceptant d’accueillir cette édition, l’ISSP confirme son rôle moteur dans le développement de nouvelles compétences et le lancement de projets de recherche ambitieux. Ces travaux visent notamment à mobiliser les big data pour mieux comprendre les enjeux contemporains qui touchent les sociétés africaines.

La méthodologie est à la fois exigeante et stimulante : cours magistraux, ateliers pratiques, conférences, projets collectifs et travaux en groupe. Les participants renforcent concrètement leurs compétences en programmation (R, Python), en collecte de données numériques (web scraping, API), en analyse de réseaux et en machine learning. Ces apprentissages déboucheront sur des recherches collaboratives qui se poursuivront après la clôture de l’école, sous la supervision attentive des organisateurs.

La première édition bénéficie aussi de l’engagement précieux de plusieurs conférenciers et conférencières locaux qu’internationaux (Dre Madeleine Wayack-Pambè, Directrice adjointe de l’ISSP, Rodrigue Maré de l’INSD, Yacine Boujija de lINRS-Canada, Robert Djogbenou du MIFI- Canada et de Mamadou Yauck de l’UQAM), ainsi que de plusieurs assistants dont Aoudou Mounchingam Njingouo (UQAM) et de trois étudiants de première année du Département de statistique de l’ISSP – Alphonse Kaboré, Nafissatou Diallo et Bienvenu Yo – qui contribuent activement à la réussite des activités.

La dynamique est déjà lancée : la deuxième édition se tiendra de nouveau à l’ISSP, du 24 juin au 8 juillet 2026, pour prolonger cette aventure scientifique et renforcer encore la diffusion des sciences sociales computationnelles en Afrique francophone.

 

Comme l’année dernière, l’ISSP vient encore de s’illustrer positivement sur le plan national en réussissant la prouesse de faire admettre huit (08) de ses étudiants au réseau des écoles de statistique africaines (RESA).

Dans le cadre du concours international du Centre d’Appui aux Ecoles de Statistique Africaines (CAPESA) basé à Paris en France, session 2025, huit (08) étudiants du Département de statistique de l’ISSP ont obtenu brillamment leur ticket d’admission.

Sur les 08 admis, six (06) sont de l’option Économie, 01 de l’option Mathématique et 01 de l’option Analyse statistique. L’ISSP a ainsi raflé la mise avec 06 admis sur les 13 au niveau national en option Économie.

En plus, pour la première fois, l’ISSP enregistre un autre étudiant ayant obtenu une bourse pour le master en Économie quantitative à l’Université Mohammed VI Polytechnique du Maroc, une autre université de renom.

 

Elle a affronté la vie les mains vides, mais avec une volonté de gagnante.

Partie en Côte d’Ivoire avec ses parents autour des années 1980, le rêve migratoire n’a pas pu être réalisé. Le séjour ivoirien sera interrompu pour retourner au bercail avec son mari afin de mieux gagner sa vie.

Très vite, elle apprend à faire de petits métiers : d’abord en ramassant du gravier qu’elle revend et en proposant ses services comme livreuse d’eau sur les chantiers de construction à Ouagadougou. Ensuite, en transformant les produits locaux, dont le beurre de karité en savon. Puis, elle entreprend la création d’une association (Association Bao Beog Neere) dont elle est la présidente. À partir de ce regroupement féminin, elle créée un collectif d’associations qu’elle pilote des années durant. Du milieu urbain, elle décide de s’installer en milieu rural avec et toujours au profit des femmes. On note au passage que grâce aux initiatives prises pour améliorer sa propre vie, elle a longtemps été sollicitée par des autorités locales et autres associations pour mettre en valeur ses compétences et renforcer les capacités de plusieurs groupes de femmes.

L’ensemble de ces activités lui a permis de se frayer un chemin dans son environnement pour être leader d’associations de femmes. Mieux, elle a initié plusieurs activités rémunératrices de revenus au profit des femmes pour les aider à s’autonomiser. Elle a aussi entrepris des campagnes de sensibilisation à l’endroit des hommes pour les convaincre d’accompagner leurs épouses dans leurs activités d’autonomisation économique.

La somme de son savoir-faire et de son savoir-être lui ont permis de construire sa vie ainsi que celles de ses consœurs à Ouagadougou et renforcer son expérience en matière d’autonomisation des femmes. Bien plus, elle a ainsi acquis une riche connaissance des rapports de genre en milieu rural mossi, dans les zones non-loties de Ouagadougou et dans le secteur informel de l’économie dans lequel elle exerce ses activités et dont elle est une actrice majeure au plan international.

C’est donc pour l’ensemble de ces connaissances, compétences et expériences, durement acquises durant une trentaine d’années, que Mme Pauline Birba a été reçue en salle à l’ISSP, le 04 avril 2025. Elle a ainsi pu discuter avec les étudiant·e·s de Master 1 en démographie de la répartition des rôles et tâches entre les femmes et les hommes dans les sociétés burkinabè, aussi bien dans l’accomplissement des tâches domestiques que dans la prise en charge financière des besoins des membres du ménage.

L’initiative est venue de leur enseignante Dr Madeleine Wayack-Pambè, par ailleurs directrice adjointe de l’ISSP, laquelle a voulu allier théorie et pratique dans le cadre de son cours « Genre et développement » qu’elle dispense à ces étudiant·e·s.

À bâton rompu donc, l’invitée du jour a livré à ses interlocuteurs des informations et secrets insoupçonnés sur la vie des femmes dans les milieux de vie qui sont les siens. Au grand bonheur des étudiant·e·s qui, au regard de la série des questions posées, semblent avoir tirer le meilleur parti de cette séance de partage d’expériences.

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