La mobilité a joué un rôle essentiel dans l’adaptation des populations ouest-africaines à un contexte changeant, motivée par des changements de la géographie économique. Ce mouvement, dans un premier temps (vers les années 60) a eu pour zone de départ la partie sahélienne vers les zones côtières, où l’essor de l’économie de plantation offrait beaucoup plus d’opportunités. Mais le blocage de l’économie de plantation depuis la fin des années 70 et du début des années 80 la entraîné une mise en mouvement des populations de ces régions et des régions traditionnelles d’émigration vers les zones intermédiaires entre les zones sahélienne et côtière.