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L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph KI-ZERBO, en collaboration avec l’Université du Québec en Outaouais (Canada), met en œuvre entre février 2025 et janvier 2028 un projet de recherche intitulé « Mieux prendre en compte les aspects négligés de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes migrantes et déplacées internes des quartiers informels au Burkina Faso ».

 Ce projet est financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, dans le cadre de l’Initiative ANeSA (Advancing Sexual and Reproductive Health and Rights in Sub-Saharan Africa), qui soutient des recherches innovantes sur la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) en Afrique subsaharienne. Il vise à mieux prendre en compte les aspects négligés de la SDSR des femmes migrantes et déplacées internes des quartiers informels des villes de Ouagadougou et de Kaya par la mise en œuvre d’une intervention transformatrice de genre intégrant l’intersectionnalité.

 Le projet comporte quatre volets : (i) Évaluation des besoins et des facteurs relatifs à l’accès aux services de santé et droits sexuels et reproductifs; (ii) Co-construction de l’intervention avec les décideurs, adolescent.e.s, femmes migrantes et personnes déplacées internes et leurs leaders, représentants des ONG/associations locales intervenant auprès de ces populations, professionnels de santé et agents de santé communautaire; (iii) Évaluation des impacts sociaux et économiques; (iv) Implémentation d’une stratégie de communication et d’appropriation des connaissances.

L’équipe de recherche réunit des compétences diverses et complémentaires. Elle est coordonnée par Dr Yentéma Onadja, Maître de Conférences en démographie à l’ISSP, en collaboration avec les professeurs Drissa Sia et Éric Tchouaket de l’Université du Québec en Outaouais (Canada). Ils sont appuyés par Pr Abdramane Soura, Dr Maurice Sawadogo, Dr Fiacre Bazié, Dr Alexandra Tapsoba, Mme Bénédicte Yaogho et Mr Cédric Tiendrébéogo.

 À leurs côtés, des membres d’organisations de la société civile (CAPSSR-BF et RAJS/BF) apportent leur connaissance du terrain et leur proximité avec les communautés, tandis que des décideurs et représentants institutionnels des ministères en charge de la santé et de l’action humanitaire participent afin de faciliter le lien entre la recherche et l’action publique. Cette alliance entre chercheurs, acteurs communautaires et décideurs est essentielle pour transformer les résultats de la recherche en politiques et programmes concrets.