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Les violences sexuelles contre les adolescents (es) sont une réalité au Burkina Faso. Pire, un état des lieux fait en 2018  par le Ministère en charge de la Famille montre que cette barbarie affecte la santé sexuelle et reproductive des victimes. En effet, sur 5 373 adolescents enquêtés, plus de 160, dont l’âge est compris entre 12 et 17 ans, sont victimes de violences sexuelles. Soit 3,1%, à raison de 0,8% pour les garçons et 5,7% pour les filles.

  Comment peut-on alors réduire les violences sexuelles exercées sur les adolescents, et surtout enrayer leur impact sur la santé de cette frange de la population ?

 Une équipe de recherche, composée de chercheurs de l’ISSP de  l’Université Joseph Ki-Zerbo,  en collaboration avec la Communauté d’Action pour la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF), s’est lancé le défis d’y apporter une réponse à travers le projet de recherche intitulé « Répondre aux violences sexuelles envers les adolescent (es) au Burkina Faso pour le respect de leurs droits sexuels et reproductifs ».

Financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada, ce projet de recherche a été officiellement lancé le 25 février 2020 à l’ISSP en présence des différents partenaires et des parties prenantes. Il couvrira la région du Sud-Ouest, précisément la province de la Bougouriba.

Prévu pour durer 36 mois, cette recherche s’inscrit dans l’agenda global de l’amélioration du respect des droits sexuels et reproductifs des adolescent(e)s au Burkina Faso et de leur état de santé. La finalité de ce projet étant qu’à termes, les résultats permettent de proposer un modèle efficace et intégré de réponses aux violences sexuelles qui prenne en compte les droits en santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s au Burkina Faso.

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