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C’est l’un des principaux résultats auxquels est parvenue l’équipe de recherche du projet dénommé ACASIS (Alerte aux canicules au Sahel et à leurs impacts sur la santé), dont l’objectif était de mesurer les effets de la chaleur sur la santé de l’homme au Sénégal et au Burkina Faso.

Quelque 3 ans après son lancement à Ouagadougou, le groupe de scientifiques engagés dans cette recherche dispose de résultats qu’il a partagés avec les différentes parties prenantes du projet, le 6 décembre 2018 à l’ISSP. On retient de cette étude, réalisée dans l’Observatoire de Population de Ouagadougou (OPO) et dans celui de Nouna, trois (3) principaux résultats résumés comme suit :

  •     Il  y a eu une augmentation de la chaleur pendant les 50 dernières années, et cette chaleur continuera d’augmenter durant les 50 prochaines années, y compris les événements pluviométriques extrêmes ;

  •           Cette augmentation de la chaleur est observée durant les mois de mars et d’avril, notamment au cours des nuits et, précisément, à l’intérieur des habitations ;

  •          Cette chaleur participe à l’augmentation du taux de mortalité et de morbidité, notamment en ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires.

    

Dr Georges Guiella, Directeur Adjoint de l'ISSP, intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier  

 

            

 

         

 
 
 
Les membres du présidium de la cérémonie d'ouverture de l'atelier